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Photo du rédacteurArnaud Buors

De la complexité d'être médium...


Ceux et celles qui me connaissent bien savent que j’ai 49 ans.

Jusqu’à mes 42 ans, je savais que j’étais un grand sensible et que j’avais déjà pas mal d’intuition. Empathique, j’avais beaucoup de difficultés à ne pas absorber les émotions des autres. Je me mettais aussi beaucoup « à la place » des autres, sachant très peu penser à moi. Les injustices et les inégalités m’atteignaient énormément et j’avais une grande tendance à la culpabilité si je ne venais pas en aide à quelqu’un qui me le demandait et même qui ne me le demandait pas.

Enfant, on disait de moi que j’étais fragile car j’étais très émotif.

Bref, tout cela je l’avais intégré.

Et puis, après m’être formé à l’hypnose Ericksonienne en 2016, j’ai ouvert mon cabinet. Au départ, j’appliquais les protocoles à la lettre et j’avais toujours la pression afin de réussir du premier coup à soulager les clients. Jusqu’au jour où un homme est venu me voir pour me demander de lui faire voir son ange gardien. Il était en phase terminale d’un cancer. Malgré tout, terre à terre, je me suis demandé ce que j’allais faire pour l’aider. Je me suis servi de mon intuition et va savoir comment, il a vu son ange.

Peu de temps après, il est décédé.

Quelques semaines plus tard, alors que je buvais un café avant d’aller travailler, j’ai « entendu » une voix qui me disait : « Dit à ma femme que je vais bien ». Mon côté sceptique et cartésien n’a pas voulu entendre ce message. de ce fait, ce message est revenu plusieurs fois jusqu’à ce que je comprenne de qui il venait. Cet homme passait par moi pour que j’adresse un message à son épouse, ce que j’ai fait. Quelques semaines après, à chaque fois ou presque qu’un client venait au cabinet, je « devinais » des éléments du passé, du présent, l’âge de la personne, le nombre d’enfant, etc….

Mon mental continuait encore à se dire qu’il s’agissait du fruit du hasard.

En 2018, ma grand-mère, seule survivante parmi mes ascendants, est décédée. Lorsque je la veillais, j’ai « entendu » ma grand-mère rire et me parler. Elle me disait d’arrêter de pleurer et qu’elle allait bien, depuis lors elle continue à m’accompagner.

Et puis un jour d’automne 2018, alors que j’étais à mon travail, j’ai commencé à avoir des crises d’angoisses (enfin, c’est ce que je croyais) accompagnées par des crises de déréalisation et de dépersonnalisation. Une horreur. J’ai été en arrêt et suivi par un super psychologue qui était ouvert à beaucoup de choses.

J’ai surmonté ces étapes très douloureuses psychologiquement et j’ai démissionné de la fonction publique pour exercer à temps plein dans mon cabinet.

Au fil des clients, les ressentis devenaient de plus en plus clair : éléments sur le passé, le présent et l’avenir.

Il m’a fallut attendre 2021 pour assumer pleinement ces messages et mettre le mot « médium » à côté de mon nom.

Aujourd’hui, je ne demande rien sur la vie des personnes, seulement leur date de naissance et l’ensemble des prénoms. Et les informations arrivent. Même à travers les vies antérieures.

Ces informations qui, selon moi, viennent beaucoup de l’âme et des guides, servent à mettre en évidence les potentiels, les aptitudes et les possibilités de la personne, ce que l’âme incarnée demande à vivre. Oui, j’ai aussi des informations sur l’avenir mais ce n’est pas toujours ce qui m’est demandé de partager avec la personne.

La médiumnité n’est pas toujours aisée à expliquer car beaucoup de personne font l’amalgame avec la voyance et les deux sont souvent mêlées. J'ai les deux.

Ce qui est complexe à gérer, de la part des autres, c’est : le scepticisme, les remises en question et même les personnes qui vous traite de charlatan. Il y aussi, les moments de doute. Et puis il y a aussi les personnes qui, passivement, font appel à moi en m’interrogeant comme un ordinateur qui va répondre à toutes leurs interrogations.

Ce qui est complexe à gérer de ma part : les moments de doute (il y en a régulièrement et c’est normal), le mental (qui peut quelques fois interférer avec les messages) et puis cette omniprésence du monde dit « invisible ».

Ce récit a pour but d’aider, celui ou celle, qui découvre sa médiumnité.

Arnaud


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