1) Lorsque vous vous sentez sur le point d'appeler un proche pour lui faire part de vos états d'âme, identifiez bien si c'est l'enfant, en vous, qui parle. Laissez d'abord l'adulte questionner l'enfant sur le besoin qui se cache derrière. Ainsi, le proche ne deviendra pas le sauveur qui viendra vous écouter et/ou vous conseiller.
2) Lorsqu'un proche vous donne des conseils ou des avis sans que vous n'ayez rien demandé, laissez l'adulte en vous s'exprimer et remettez (gentiment) le proche à sa place. L'enfant, lui, aurait écouté et probablement acquiescé.
3) Lorsqu'un proche vous sollicite pour un coup de main, là encore laissez l'adulte prendre la parole. L'enfant aura tendance à dire "oui" immédiatement, quite à regretter aussitôt et à trouver ensuite des excuses pour revenir en arrière. L'adulte ne donnera pas une réponse instantanée et demandera un temps de réflexion. Ensuite, il prendra sa décision en toute conscience.
4) Lorsqu'un proche ne répond pas à l'un de vos messages ou à l'une de vos demandes, l'enfant aura envie de taper du pied et se demandera ce qu'il a fait de mal. L'adulte, lui, identifiera que probablement, le proche est occupé. L'enfant se sent le nombril du monde, l'adulte est dans la compréhension.
5) Lorsque vous vous sentez pris par l'envie immédiate d'acheter un objet qui vous fasse plaisir : écoutez l'enfant qui a envie de cet objet de façon urgente et capricieuse puis écoutez l'adulte qui analysera si l'objet est réellement important et s'il dispose des moyens nécessaires pour se l'offrir...
Se mettre à l'écoute de l'enfant et de l'adulte permet au quotidien une meilleure affirmation de soi, la pose de limites saines et une meilleure communication avec les autres.
Bonne journée à vous, Arnaud.
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