Le droit au bonheur devrait être universel.
Malheureusement ce n’est pas le cas, nous le savons tous.
Pourtant , même un enfant né dans un pays en guerre, ou un autre né dans une famille souffrante arrive à certains moments à goûter au bonheur. Cela peut être en s’amusant, en rêvassant. En trouvant des échappatoires pour ne pas être totalement envahi par la tristesse. Les enfants ont ce don de se servir de leur imagination pour y trouver du réconfort.
Devenus adultes, ils essaient de comprendre, ils tentent de ne pas répéter la même chose et souvent pour les enfants ayant grandit dans la haine de l’autre, ils perpétuent les comportements des adultes environnants. D’où la grande difficultés des enfants issus de pays en conflit de ne pas se montrer violents à leur tour : soit vis-vis des autres, soit vis-vis d’eux-mêmes et généralement les deux à la fois.
C’est ce qu’on appelle en psychologie, l’introjection. Pendant ses premières années, l’enfant va introjecter le comportement de ses parents. Cela signifie que son inconscient va considérer comme « normal » ce qu’il observe autour de lui. Même si, plus tard, le mental sait que cela n’est pas normal. Cela va créer une dualité profonde en la personne. D’un côté, elle se bat pour sortir des schémas de l’enfance et de l’autre, elle ne comprend pas que des situations se répètent alors même qu’elle travaille sur elle. La seule solution est de travailler au niveau de l’inconscient. Lui montrer que d’autres choix sont possibles.
L’hypnose est une très bonne solution pour y arriver.
Ce droit au bonheur, pour un enfant mal-traité, n’est jamais acquis. Il faut, après avoir travailler sur soi, acquérir la conviction que l’on mérite ce bonheur. Car, allez savoir pourquoi, l’enfant maltraité garde au niveau de l’inconscient la croyance qu’il n’est pas assez bien….
Le travail du miroir que je propose à beaucoup de clients et clientes est une façon assez simple de commencer à y parvenir. Bien sûr, il convient de faire preuve de constance.
J’ajoute à cela l’équilibrage des énergies féminines et masculines (YIN et YANG) qui est, à mon sens, primordial.
Ensuite il devient important de se focaliser sur ce que l’on souhaite et non l’inverse, de se défaire des relations toxiques, d’arrêter de se comporter en sauveur et d’apprendre à dire non ou d’arrêter d’être trop dur avec soi, en se jugeant constamment.
Cette idée de devoir être utile aux autres ou bien de devoir servir à quelque chose est à revoir.
L’humain n’est pas un objet mais un sujet. En tant que sujet, il a vocation à être, tout simplement.
En ce moment, dans un monde où l’on joue, en permanence sur les peurs, beaucoup trop de personnes s’inquiètent de l’immigration. Au lieu d’en avoir peur et de se sentir menacées, ces personnes pourraient commencer à se renseigner sur ce qu’on vécu les personnes migrantes. Elles ont, tout comme nous, droit au bonheur et à une vie meilleure.
Enfin, le droit au bonheur ne signifie pas être égoïste. Au contraire. C’est parce que l’on se place en premier et que l’on s’aime qu’on est bien mieux disposé à contribuer au bonheur des autres.
Je dédie ce texte à tous les enfants et adultes qui n’ont pas eu la chance d’être sécurisés.
Bonne journée à vous,
Arnaud.
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